Diminuer le nombre de cigarettes quotidiennes (même en dessous de cinq), ne réduit pas le risque de mortalité.
Ce doit être une étape vers l'arrêt complet, qui, lui seul, offre un réel effet bénéfique sur la santé, selon une étude écossaise menée sur plus de 5000 personnes - hommes et femmes - suivies pendant près de quarante ans.
Pour les scientifiques, c'est bien la durée d'exposition au tabac (en années), plus que la quantité, qui augmente le risque.
En outre, les fumeurs ayant réduit leur consommation ont tendant à tirer plus fort sur leurs cigarettes et à les fumer jusqu'au bout, ce qui restreindrait l'intérêt de la restriction.
"Am. J. Epidemiol", Juillet 2013